15 juillet 2022 La comète Panstarrs au plus près de M10
7 juillet 2022 , J’ai observé la comète C/2017 K2 Panstarrs hier soir avec mon télescope de 25cm. J’ai fait des poses individuelles de 1mn dont voici un exemple, recadrée sur le centre de l’image:L’étoile brillante à droite est 41 Oph à 45′ de la comète. Le nord est en haut de l’image et l’est à droite. On voit bien la chevelure et on aperçoit la queue. Le noyau est décentré dans la chevelure comme le montre l’image de la somme de 27 clichés sélectionnés recentrés sur la comète (pose 27mn) :
7 juillet 2022
7 juillet 2022 En forçant le contraste, on arrive à voir la queue, mais ce n’est pas terrible :
7 juillet 2022 Un traitement d’image avec photoshop réalisé par ma fille Marine permet de mettre la queue mieux en évidence :
Voici la carte pour le mois de juillet ( //skyandtelescope.org/astronomy-news/titan-occults-a-bright-star-mira-awakens-and-comet-panstarrs-shines/ ) :
7 juillet 2022 Cette fois, j’ai fait des poses de 30s, il y a mois de déchets. Pose de 31 mn, le nord est en haut, l’est à gauche, filtre R.
Image artistique de la comète Panstarrs hier soir (à l’ancienne) 😁, le nord est en haut, l’est à gauche, taille du champ ~6′ sur l’axe l’horizontal: J’ai fait cette figure pour mettre en évidence le décentrement des isophotes dans la chevelure (lignes noires). Il me semble aussi que l’angle de position du grand axe des isophotes tournent quand on va du centre vers l’extérieur : le grand axe est à peu près horizontal au centre et tourne vers le sud-est quand on s’en éloigne. Il faudrait que je quantifie tout cela. Jean François
Belle nuit à Marseille également. Avec un beau maximum de RR Lyr entre autres. Observations pendant 6.4 heures.
Courbe de lumière d’une étoile RR Lyr obtenue la nuit d’avant avec le T500 à l’OHP. C’est quand même plus classe qu’avec mon T250 dans le jardin ! 😁
Une illustration des passages nuageux la nuit dernière. Les graphes montrent la mag instrumentale de l’étoile de calibration. Cela montre les effets de l’absorption atmosphérique. En début de nuit j’ai observé nsv 3880 (courbe de gauche): la réduction d’éclat est normale due à la hauteur au dessus de l’horizon avec un nuage à 0.48. Le télescope est ensuite passé à nsvs 5039297 (courbe de droite): c’est très perturbé par les nuages avec des absorption jusqu’à 3 mag.
Nova Cas 2020 le 10 octobre 2020 22h32 TU, le champ est de 30×40′ avec un filtre R. JF Le Borgne
Himalia
Zoom sur la position d’Himalia identifié par le cercle.
Compte tenu de ce résultat, j’envisage d’essayer de trouver le suivant en magnitude des satellites externe, Elara (J7), qui est supposé être de magnitude 16.6.
Himalia, le plus brillant des satellites EXTERNES de Jupiter, découvert en 1902 après les satellites galiléens et Amalthée.
Magnitude 14,8 à l’opposition.
Photo prise par JF Le Borgne au télescope de 25 cm et caméra CCD (pose 1 min, filtre R) septembre 2021.
Champ d’environ un degré montrant la position d’Himalia (petit cercle) par rapport à Jupiter. L’image de la planète est largement saturée et on aperçoit 3 des satellites galiléens. A cause de l’éclat de Jupiter, il y a beaucoup de reflets qui n’embellissent pas l’image.
La nuit dernière, j’ai observé une nouvelle éclipse de l’étoile AY Peg. L’observation s’étend sur près de 5h, de 22h33 à 3h20 (temps légal)
Je joins la courbe de lumière ci-dessous, ainsi que deux images. La première a été prise en début de nuit quand l’étoile est au maximum, c’est à dire quand les deux composantes sont visibles en même temps. La deuxième correspond au minimum d’éclat quand les deux composantes sont alignés, la plus faible éclipsant la plus brillante. La baisse d’éclat se voit très bien dans les deux images en comparant AY Peg aux étoiles voisines.
AY Peg est une étoile double. On ne sépare pas visuellement les 2 étoiles mais il se trouve que nous nous trouvons dans le plan de leur orbite. Résultat, 2 fois par orbite, dont le période est de 2.44 jours, une des étoiles passe devant l’autre, créant une éclipse que nous identifions par une baisse d’éclat. L’éclipse primaire qui produit la baisse d’éclat la plus importante est observée quand l’étoile la plus faible occulte la plus brillante. Je n’ai observé qu’une partie de l’éclipse parce que sa durée totale, du premier contact au dernier contact, dure environ 12 heures.